Investir dans des ETF: ce qu’il faut savoir sur les dividendes

Pour illustrer l’importance des dividendes en matière de rendement, il suffit de comparer l’indice directeur SMI et le SMIC. Le SMI, qui est un indice de prix, ne tient pas compte des dividendes.

Le SMIC, quant à lui, est un indice de performance: il mesure lui aussi l’évolution des 20 actions du SMI, mais en incluant les dividendes versés par les entreprises représentées. Entre début 2013 et fin décembre 2022, il a atteint un rendement d’environ 115%, contre à peu près 57% pour le SMI (voir graphique).

Celui qui préfère investir dans un ETF couvrant un marché d’actions tout entier plutôt que dans des actions individuelles profite également des versements de dividendes. Chaque ETF en actions redistribue les dividendes à l’investisseur, soit en versant le montant correspondant sur le compte de celui-ci, soit en les réinvestissant.

Le réinvestissement des dividendes est souvent désigné par le terme "capitalisation". Les ETF investissent les dividendes dans les actions représentées dans l’indice. Pour l’investisseur qui envisage de réinvestir les dividendes, un ETF de capitalisation est le bon choix, car l’achat de nouvelles parts d’ETF entraînerait des frais supplémentaires.

Les dividendes perçus sont soumis à l’impôt sur le revenu, qu’ils soient directement reversés à l’investisseur ou réinvestis dans l’ETF. Les valeurs fiscales et les revenus imposables de tous les ETF négociables à la bourse suisse peuvent être consultés sur les listes des cours publiées chaque année par l’Administration fédérale des contributions.

ETF d’actions à fort dividende

Les émetteurs d’ETF offrent depuis un certain temps des ETF qui misent sur les actions à fort dividende. Il est conseillé, avant d’opter pour un tel produit, de consulter la fiche d’information de l’ETF concerné pour savoir quels sont les critères de sélection des titres à fort dividende.

En outre, il ne faut jamais fonder son choix sur les seuls dividendes escomptés, mais en tenant également compte de sa propre situation financière et du fait que les actions et les ETF en actions sont soumis à de fortes fluctuations de cours.