Recourir aux services d’un courtier immobilier: les points à ne pas négliger
De nombreux contrats sont formulés au seul avantage du courtier immobilier et restreignent trop la marge de manœuvre du mandant. Il vaut la peine de lire attentivement toutes les clauses.
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Avant de confier la vente de votre bien à un courtier immobilier, il faut prêter une attention particulière aux points suivants:
Qualifications du courtier immobilier
En Suisse, chacun peut s’improviser courtier immobilier. Aucune formation particulière ni autorisation d’exercer n’est requise. Assurez-vous donc que votre courtier possède les connaissances spécifiques. Les objets de référence et les documentations concernant de précédentes ventes fournissent de précieux renseignements. Vérifiez la moralité du courtier auprès des notaires de votre région ou de votre banque.
Prix de vente réaliste
De nombreux courtiers immobiliers appâtent les clients en leur faisant miroiter un prix de vente irréaliste. Or, un prix de vente trop élevé a un effet dissuasif sur les acheteurs potentiels.
Corriger ultérieurement le prix à la baisse, faute de personnes intéressées, donne un mauvais signal. Commencez donc par fixer un prix de départ réaliste et appuyez-vous sur une estimation de biens immobiliers indépendante.
Commission et bonus
Attention aux frais excessifs! Les commissions varient généralement entre 2 et 3 % du prix de vente. Toujours plus de contrats contiennent une disposition sur les gains supplémentaires: si le courtier vend le bien à un prix plus élevé que le prix visé convenu, il touche non seulement la commission mais aussi un bonus équivalent par exemple à 10 % du gain supplémentaire.
Veillez à ce que le prix de vente visé corresponde au moins à la valeur actuelle de marché. Là aussi, il est conseillé de réaliser une estimation indépendante. Certains courtiers proposent un forfait bon marché. Dans les offres de ce genre, il faut souvent faire beaucoup de choses soi-même. Parfois, le courtier fixe intentionnellement un prix de vente trop bas pour conclure la vente au plus vite et sans trop d’efforts.
Droit de vente exclusif
N’accordez pas un droit de vente exclusif au courtier immobilier. Et méfiez-vous aussi des clauses qui prévoient de verser une commission au courtier même lorsque l’acheteur n’a pas été proposé par son intermédiaire. Il arrive souvent que les propriétaires trouvent eux-mêmes un acheteur.
Durée et résiliation du contrat
Beaucoup de contrats de courtier prévoient une durée minimale de six mois ou plus, ce qui donne souvent matière à discussion en cas de résiliation prématurée. Par conséquent, exigez un contrat à durée indéterminée que vous pouvez résilier à tout moment et refusez les clauses qui, en cas de résiliation, assurent au courtier le versement d’honoraires forfaitaires supérieurs à sa charge de travail effective.
Il est moins facile de vendre un immeuble locatif qu’une maison individuelle ou un appartement en propriété. Le courtier immobilier doit donc remplir des exigences particulières. Les acheteurs potentiels veulent par exemple connaître la valeur de rendement et le rendement des fonds propres. Le courtier doit prouver qu’il a déjà réalisé des ventes d’immeubles locatifs et qu’il dispose en outre d’une liste d’acheteurs ou d’investisseurs potentiels ou d’un réseau correspondant. Si la vente a lieu par le biais d’un appel d’offres, ce qui est souvent le cas, le courtier doit avoir de l’expérience avec cette procédure.
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