Des intérêts toujours plus bas:
protégez votre fortune!
La Banque nationale suisse abaisse les taux d’intérêt et n’exclut pas un retour des taux d’intérêt négatifs. L’épargne perd constamment de la valeur. Gérez bien votre argent et fuyez les frais élevés.

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La Banque nationale suisse (BNS) a déjà abaissé son taux directeur à plusieurs reprises. Actuellement, il se situe à 0,25 %. Les taux d’intérêt négatifs se rapprochent encore un peu plus. Ces pénalités ont eu de lourdes conséquences de 2015 à 2022. Voici les leçons à tirer de cette période:
L’épargne s’érode
Les taux d’épargne sont quasi nuls et les comptes d’épargne rapportent toujours moins: après déduction des impôts et de l’inflation, le capital se réduit comme peau de chagrin. Par exemple, pour une épargne de 350'000 francs rémunérée à un taux d’intérêt de 0,1 %, le rendement s’élève à 350 francs. Mais si l’on retire 1200 francs d’impôts et 1 % d’inflation, il en résulte une perte de 4350 francs. Le compte devrait être rémunéré à plus de 1,7 % pour pouvoir au moins préserver le capital épargné (cf. tableau ci-dessous).
De nombreux ménages conservent trop d’argent sur des comptes peu rémunérés. C’est pourquoi il est important de bien organiser son épargne. Le compte privé tient lieu de compte salaire et de réserve de liquidités. C’est une bonne solution pour y conserver l’argent nécessaire à court terme pour les dépenses courantes et les paiements. Le taux d’intérêt du compte d’épargne est en général légèrement supérieur à celui du compte privé. Le compte d’épargne peut avant tout servir de réserve de liquidités et pour constituer des réserves en vue d’investissements et d’acquisitions futurs.
Il suffit en principe de conserver un demi-salaire annuel ou tout au plus un salaire annuel sur le compte d’épargne. Une partie des économies que l’on n’utilise pas pendant des années devrait être versée dans la caisse de pension et dans le pilier 3a. Cet argent n’est alors plus disponible jusqu’à la retraite, mais c’est un moyen d’économiser des impôts et de disposer de plus d’argent pour vivre à la retraite. Il faudrait en outre investir une autre partie de l’épargne dans des titres. Si la valeur de la fortune est sujette à fluctuation, à long terme, le rendement est plus élevé (plus d’informations à ce sujet dans la suite de l’article).
Les frais augmentent
Les banques répercutent aussi les taux d’intérêt bas ou négatifs de manière indirecte: elles facturent davantage à leurs clients leur compte, leur carte et leur dépôt.
Conseil: vérifiez minutieusement vos frais et choisissez un prestataire moins cher au besoin.
Prendre plus de risques
Plus les taux sont bas, moins les obligations sont rentables. Un rendement raisonnable s’obtient au prix de risques plus élevés. Selon votre capacité de risque et propension au risque, il vaut la peine d’investir en partie dans des actions. La valeur de l’avoir peut fortement fluctuer, mais le rendement est plus élevé à long terme.
Conseil: gare aux frais excessifs qui rognent le rendement. Les ETF peu coûteux sont intéressants. Ils investissent de la même manière que les fonds traditionnels dans différents titres et répartissent ainsi le risque de placement, mais se passent sciemment d’une gestion onéreuse. C’est pourquoi leur rendement est proche du rendement du marché, et ils sont beaucoup moins chers.
Le coût des hypothèques devrait baisser
Lorsque les taux d’intérêt baissent, les hypothèques devraient coûter moins cher. Or, de nombreuses banques ne font pas entièrement profiter leurs clients des baisses de taux.
Conseil: contractez au moins une partie du prêt sous forme d’hypothèque du marché monétaire (Saron). Sur le long terme, ces hypothèques ont été dans l’ensemble plus rentables que les hypothèque à taux fixe, même pendant la dernière phase de taux négatifs. En cas de hausse des taux, vous pouvez toujours opter pour une hypothèque à taux fixe.
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