Investir son argent: ce à quoi vous devez prêter attention
Pour investir efficacement son argent en Suisse, il convient de suivre une approche structurée et de définir au préalable une stratégie de placement adaptée. Lors de la mise en œuvre de leur stratégie, les investisseurs en Suisse devraient avant tout veiller à ce que les frais soient peu élevés, éviter les produits de placement "maison" et ne pas jouer les apprentis sorciers avec leurs placements financiers.
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Trouver la stratégie d’investissement adaptée
La stratégie de placement définit quelle part de la fortune doit être investie dans les différentes catégories de placement, par exemple les actions et les obligations. De nombreux investisseurs privés ignorent que la performance d’un dépôt de titres dépend à environ 70% de la stratégie de placement. Elle constitue un facteur décisif du succès ou de l’échec d’un placement.
Pour définir la stratégie de placement, il faut tenir compte de la capacité au risque et de la disposition au risque. La capacité au risque indique les pertes financières qu’un investisseur est capable d’assumer. La capacité émotionnelle d’un investisseur à supporter les pertes de cours intermédiaires dépend de sa disposition au risque.
Comme la situation personnelle peut évoluer, il est recommandé de vérifier sa stratégie de placement de temps à autre. À la retraite, par exemple, la stratégie de placement doit être adaptée: la priorité n’est plus de constituer un patrimoine, mais de le consommer de manière contrôlée.
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Ne pas jouer les apprentis sorciers
Qu’est-ce qu’un objectif raisonnable en matière de placement? Pour la plupart des investisseurs, la réponse est la suivante: obtenir un rendement conforme au marché en fonction de leur profil de risque. Autrement dit, réaliser à long terme des gains et des pertes sensiblement identiques à ceux de l’ensemble du marché.
Rien de très exceptionnel a priori, surtout lorsque les gestionnaires de fonds et les conseillers en matière de placement promettent dans le même temps une "nette surperformance". Mais cette promesse reste généralement lettre morte. De nombreuses recherches montrent que "battre le marché" dans tous les cas relève de la gageure. Les investisseurs seraient donc bien inspirés de viser un rendement réaliste à long terme.
Éviter les produits d’investissement "maison"
Généralement, les conseillers bancaires gagnent plus à recommander les produits de placement de leur propre établissement. En effet, il est nettement plus lucratif pour une banque de vendre ses propres produits que ceux de tiers.
Une étude de VZ montre que les produits "maison" réduisent souvent sensiblement le rendement. Dans la plupart des cas, il s’agit de fonds de placement actifs. Les fonds de placement gérés activement tentent de surperformer le marché avec des procédés complexes. D’une part, ils engendrent des frais élevés et, d’autre part, seuls quelques-uns parviennent, dans la pratique, à battre leur indice de référence. Les fonds "maison" ne font pas des miracles en termes de rendement, bien au contraire! La plupart de ces fonds réalisent au mieux une performance médiocre, et certains arrivent loin derrière les meilleurs de leur catégorie.
Investir de manière durable
Les investisseurs attachent de plus en plus d’importance à la prise en compte des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance dans leurs placements financiers.
Afin de sélectionner les entreprises qui se distinguent par leur performance au regard de critères de durabilité, des scores ESG peuvent être utilisés. Toutefois, les agences de notation interprètent différemment la notion de durabilité. Une entreprise peut, par exemple, obtenir un bon résultat auprès d’une agence et une mauvaise note auprès d’une autre. Il est donc judicieux de combiner plusieurs notations.
Veiller à ce que les frais soient peu élevés
De nombreux investisseurs négligent les coûts: ils ignorent souvent combien de frais leur banque leur facture pour l’achat, la vente et la garde des titres. Or, ces frais rognent souvent une grande partie du rendement. Une analyse de dépôt indépendante met en évidence le potentiel d’économies sur les frais.
Les différences sont énormes d’une banque à l’autre. En optant pour une banque meilleur marché, les investisseurs peuvent économiser jusqu’à 70% de frais. Les investisseurs qui transfèrent des titres d’une banque vers une autre doivent souvent payer des frais de transfert élevés. Toutefois, les écarts de prix au niveau des droits de garde et frais de transaction sont si importants que le passage à un prestataire moins cher vaut souvent le coup dès la première année.
Ainsi, l’investisseur qui vend ou achète 40 titres à 20'000 francs dépense en moyenne près de 8800 francs par an pour un dépôt d’une valeur de 500'000 francs détenu auprès de l’une des plus grandes banques suisses. Chez VZ, les frais à payer par cet investisseur ne s’élèvent qu’à 1750 francs s’il opte pour le modèle de frais "Forfait", qui, compte tenu de sa situation initiale, est encore un peu plus avantageux que le modèle de frais "Ticket Fee". Il peut donc économiser plus de 7000 francs chaque année.
Ne pas accumuler trop d’argent sur des comptes
Une étude actuelle réalisée par VZ auprès d’environ 6500 ménages montre qu’en moyenne, les familles détiennent plus de 270'000 francs en liquidités sur des comptes. À long terme, cela est beaucoup trop dans la grande majorité des cas. Car l’argent placé sur un compte perd chaque année de la valeur. Comme les taux d’intérêt sont bas, l’effet des intérêts composés n’apporte pas grand-chose, tandis que les impôts et l’inflation grignotent peu à peu l’argent épargné.
Il est judicieux de garder l’équivalent de la moitié d’un salaire annuel sur le compte privé. En règle générale, ce montant suffit pour subvenir aux dépenses courantes. Il est bien également de laisser sur le compte d’épargne entre la moitié d’un salaire annuel et un salaire annuel complet. Néanmoins, cet argent devrait être rémunéré de manière conforme au marché, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui dans un grand nombre de banques. Si besoin est, changez donc de banque pour bénéficier d’intérêts convenables.
Investir de manière intelligente et avantageuse avec des Exchange Traded Funds
Les Exchange Traded Funds (ETF) sont des fonds passifs qui, contrairement aux fonds de placement traditionnels, ne sont pas gérés activement. Ils ne tentent pas de battre un indice donné en achetant et en vendant des titres en fonction de leurs perspectives. A contrario, les ETF ont pour objectif de répliquer le plus fidèlement possible l’évolution d’un indice tel que le SMI, le Dow Jones ou le DAX. Lorsque le cours de l’indice augmente ou baisse, le cours de l’ETF suit la même évolution. Comme il n’y a pas de sélection active des titres, les frais liés aux ETF sont nettement plus faibles que ceux des fonds actifs.
Conseil en investissements sans conflit d’intérêts
Les spécialistes de VZ évaluent vos placements en toute objectivité, car ils ne tirent aucun profit des produits de placement qu’ils recommandent. Nos experts vous apportent le soutien dont vous avez besoin, que vous souhaitiez investir vous-même votre patrimoine et recevoir régulièrement des propositions de placement de la part de nos experts ou que vous souhaitiez déléguer la gestion de vos titres à un professionnel dans le cadre d’un mandat de gestion de fortune.
Une analyse de dépôt indépendante chez VZ met en évidence les faiblesses de vos placements financiers et les conflits d’intérêts de votre banque. Elle vous montre également quelle est la performance de votre dépôt par rapport au marché et à d’autres investisseurs, et si votre dépôt comporte des risques de perte trop élevés ou est plombé par des frais cachés qui réduisent votre rendement.